L'urinoir de Duchamp, oeuvre la plus influente du 20e siècle

LONDRES - Le célèbre urinoir de Marcel Duchamp a été élu «oeuvre d'art la plus influente du 20e siècle» par une communauté de spécialistes britanniques. Elle devance des oeuvres de Picasso, Matisse et Warhol.

Le classement résulte d'une enquête auprès de 500 artistes, critiques, galeristes et conservateurs de musée.

Ce sondage a été financé par la société Gordon's parrain du Turner Prize récompensant chaque année la meilleure oeuvre contemporaine.
Le sondage a été rendu public mercredi, 1er décembre 2004 à Londres. L'urinoir en porcelaine blanche disposé à l'envers, baptisé «Fontaine», est emblématique des débuts de l'art conceptuel et d'une tendance au minimalisme.
L'artiste l'avait exposé en 1917 dans une galerie new-yorkaise. Il avait alors suffi à Duchamp de qualifier son oeuvre d'»art» pour s'imposer au culot.
Le palmarès réunit Picasso - en deuxième et quatrième place avec «Les demoiselles d'Avignon» et «Guernica» - et Andy Warhol avec le «diptyque Marylin». Figurent aussi Matisse, Beuys, Brancusi et Pollock.

© ATS  
2/12/2004  19:23 
 
 

Exposition L'art Posthume @ Galerie Artcore  de 17 novembre 2004 - 15 decembre 2004

ARTCORE 07 : « LA COUR DES MIRACLES »
                                17 NOVEMBRE 2004 – 15 DECEMBRE 2004
                            VERNISSAGE LE 16 NOVEMBRE DE 18H A 22H

Les artistes :  DIRLOZ IMAGING    ARTUS de LAVILLÉON   ÉDOUARD SALIER   DANIELE TEDESCHI
ALESSANDRO AKA TIM ODD & THE FRENCH CONNECTION – ALEXANDRE - ANNA ACQUISTAPACE – ANINA - ARTIST AUTIST- MILAN ATANASKOVIC-SAMUEL NEUHARDT - AUDREY RASPER - BAPTISTE DEBOMBOURG – CALIXTE – CHILL - CLAIRE B. - CLAUDIO CASSANO – DANIEL SCHOU - DIDIER HOHLWEG – FRED MATHIAS - FRÈDÈRICK HELWIDG - HUGUES ROCHETTE +  NATHALIE BREVET - JACQUES FERRAND - JAN WELTERS - JÈRÈMIE - JO - JULIEN LACHAUSSÈE - JULIEN PRUVOST - KAVA - LAETIZIA-VENEZIA - LAURENT ROUX - LAURIE THINOT - LISA ROVNER - MARJOLAINE - MÈLANIE ITEN – MISERICORDIA – OLIVIA LAVAGNE D'ORTIGUE - ORA-ITO - POMME CELARIÈ - PRALINE LM - RAMDANE - SERGE MALIK- SOANDSAU - STÈPHANE OLVIER - THIERRY THÈOLIER – XP - YANNOSH - YORGO TLOUPAS - ZEUS - AUGUST PFLUGFELDER - DAMIEN ROUDEAU - NELLI DAVID - PIERRE PROSPERO - ÖDÖN VON HORVATH - VIKTOR VEJVODA - VINCENT SANNIER - FRED WILLEM  - JULIEN BENASTEAU - FILIPPO ALFERO – LOUIS CIPRIAN – FOCCO FORMINI – ENRICO ASCOLI – PIERRE ARNAUD - SKIN BAG - NORBERT - XAVIER TOUILLET - MAGALI - RUBY ET BRUNE - PIERRE MOLINIER - LIORA ZITTOUN - GRAZIA - ALAIN STAEHLIN - FLORENCE GRANDIDIER -THOMAS WINTER  - BOGUE - MATHIEU LLORENS - BÈATRICE BRUNET - FILIPE JARDIM - DAMIEN BOUILLAGUET, MIMOSA -  MARTHE SALIER - FRANCOIS PEYRANNE - LAURIE THINOT- CHARLES BEDUE - BLUE BLANCO - JULIEN CHOCART – DIMITRI COSTES

Autrefois, durant le XVIIème siècle, au cœur de Paris, la cour des Miracles fût un véritable espace de liberté, une zone franche où les marginaux et les exclus de tous poils s'organisèrent pour transformer ce qui était un « bidonville » en un véritable vivier de créativité.

Aujourd'hui, en 2004, c'est au sein d'un hôtel particulier du XVIIème à quelques pas du site historique de la cour des Miracles que la galerie ARTCORE propose aux fondateurs de « L'ART POSTHUME » de faire revivre le temps d'une exposition cet état d'esprit unique en transformant à nouveau cet ancien hôtel particulier en un lieu de vie et espace de création foisonnant. Cette version moderne de la cour des Miracles, fondée sur les principes de l'amitié, des affinités électives et des valeurs qui constituaient l'âme de la Cour des miracles :  la constitution d'une « famille du cœur et de l'esprit », dépasse ici la simple exposition des 100 artistes participants à cet évènement pour  annoncer l'avènement d'un mouvement artistique. En effet mi-août 2004, quatre amis, Artus, Aleski, Daniele, Edouard, décident de lancer «l' art posthume » et co-signent un manifeste qui déclare « la mort de l'art contemporain». 

Extraits du Manifeste de l'art Posthume :
« En art, comme dans la vie, on a besoin de vérité, pas de sincérité. »
« L'égoïsme (au même titre que l'individualisme, le dadaïsme, le situationnisme,
 ou n'importe quel « isme ») ne vaut que s'il est partagé. »
« Être invisible est l'unique alternative qui soit laissée à l'art posthume pour lutter contre la société du spectacle. »
« L'art posthume est notre anti-matière comme la matière fait l'art contemporain.»
« L'artiste posthume ne dispose pas, il propose. »

Attention historique !

Chacun des artistes se verra octroyé une salle qui lui sera libre d'usage et d'accès, et où il réalisera une installation (vidéo, dessin, photo, peinture, écriture, audio). Dans la pièce adjacente à la leur sera reproduit l'équivalent d'un petit musée qui mêlera une sélection d'artistes choisie par les initiateurs du mouvement et sur des critères principalement personnels, et non-objectifs.
À l'époque, Molière recréait avec Lully pour le roi et sa cour des scènes pittoresques de la cour des Miracles. Aujourd'hui dans sa demeure, ARTCORE crée une nouvelle fois des clashs esthétiques et temporels en revisitant la cour des Miracles à travers une exposition et un mouvement artistique naissant.

ARTCORE – MAISON DE MOLIERE
40, RUE DE RICHELIEU – 75001 PARIS – FRANCE
TELEPHONE : 0147030960 – www .artcore.fr

FIAC

(La Foire internationale de l'art contemporain - 21 au 25 octobre 2004)

Held in Paris in October, FIAC is a major Eurpean art fair dedicated to art from the 20th and 21st century.

Lundi 25 octobre 2004
 
Avec ses 214 galeries (voir la Liste des galeries)  la FIAC 2004 (21 au 25 octobre 2004) est considérée comme l'un des mastodontes des foires internationales d'art contemporain. Sans avoir le lustre branché de New York ou Londres, ni le volume d'affaires de Bâle. Parmi les 70 000 spectateurs attendus en cinq jours (la foire se termine aujourd'hui), il faut distinguer les amateurs d'art, et les professionnels.

Ces derniers étaient invités dès mercredi. « Une foire, c'est avant tout une histoire de business. Je viens chaque année à la journée pro et repars le lendemain », explique un collectionneur new-yorkais invité, voyage et logement compris, par une galerie.

Mercredi dernier, les travées étaient moins bondées que ce week-end, mais les négociations se faisaient en « K euros » (en milliers d'euros). Les prix s'envolent vite du côté des galeries très cotées de l'allée centrale. Mais pas d'échanges de devises. « On ne paye qu'à la livraison et jamais en cash, du moins pas moi », confie un habitué des foires. Si les galeristes annoncent quelques cotes pour épater le touriste, ils refusent néanmoins de donner les prix de location pour leur emplacement. Le budget en cartes de visite, lui, doit être colossal. Luise Kaunert, de la galerie Alain Le Gaillard, explique : « La journée pro est essentielle. Pour les contacts, mais surtout pour les ventes. L'an dernier, on avait tout vendu dès jeudi. »

Du côté des jeunes galeries, circonscrites dans la nouvelle section Future Quake, la moitié du prix de location de l'emplacement est pris en charge par un mécène, une marque d'apéritif sponsor de la Fiac. « Nous sommes là pour nous faire remarquer, pas pour rentrer dans nos frais », admet-on dans une galerie anglaise.

Dès jeudi, les badauds ont remplacé les pros. Si quelques collectionneurs privés et fortunés se cachaient encore dans la foule, la plèbe des amateurs d'art désargentés intéresse peu les galeristes occupés à remplir des bons de commande de la veille. Pour nombre de visiteurs, la seule dépense de la journée sera le prix d'entrée de 15 euros.  
   
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Artparis

(Salon art moderne et contemporain au Carrousel du Louvre - 22 au 25 octobre 2004)

Lundi 25 octobre 2004
 
Du haut de ses six ans d'existence, la foire Artparis ne manque pas d'air.

Créée alors que la Fiac, crise du marché de l'art aidant, était au plus mal, Artparis se tient aux mêmes dates que sa rivale, au Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, 75001. Pour son commissaire, Henri Jobbé- Duval, « cette foire est jeune, mais pleine d'audaces. Nous offrons un regard parallèle en invitant des galeries très identifiées. La marginalité n'excluant pas l'exigence, nous ne sommes plus "le salon des refusés de la Fiac". Notre réseau n'est pas appelé à trop s'étendre : avec 90 galeries notre foire reste à taille humaine et on peut en faire le tour en une journée. » L'an prochain, Artparis deviendra une « foire de printemps » et se tiendra en mars. Objectif : investir, dès sa réouverture, le Grand Palais, ancien lieu de résidence de la Fiac...  
 

Les entreprises françaises investissent peu dans l'art contemporain : 198 millions d'euros en 2000. Loin derrière les autres pays d'Europe, Allemagne en tête. Pour étudier cette lacune typiquement française, la Fiac a organisé les rencontres "Arts et entreprises" .
Les débats ont essentiellement tourné autour de la loi votée le 1er août 2003 encourageant le mécénat d'entreprise.
Les groupes qui acquièrent des œuvres peuvent désormais déduire leurs prix de leur bilan imposable.